Retour au Paradis

Lundi 25 avril. Long retour, moins d’enthousiasme à dévorer les films manqués (j’ai bien aimé The Big Short, sur la crise des subprimes en 2008) longues attentes, du froid mais heureusement en cette fin d’après-midi à Lyon Saint Exupery CathetCé sont là pour nous accueillir sous le soleil et nous ramener au Paradis. Il y a même des lapins et des cloches en chocolat qui nous attendent dans le jardin. Mais pas de barracudas….

 

Le Paradis c’est là qu’est notre grand catamaran en bois, qui ne bouge pas et ne bougera pas, avec un grand jardin fleuri mais sans horizon bleu: on va devoir se contenter de la piscine pour le snorkling, du Point Vert ou du Lac d’Aix-les-Bains pour le kite et de la rivière d’Ain pour la traîne… Camille tu nous manque déjà.

 

 

 

 

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Quitter Camille

Dimanche 24 avril. C’est la date de fin de location convenue sur le contrat. C’est aussi aujourd’hui que nous prenons l’avion direction la métropole: on va remonter les méridiens vers l’est et les parallèles vers le nord ; et oui, ça c’est au programme de la géo CM2.

 

Hier soir nous avons fini les bières, les ti-punch et le curry un peu tard, ce matin nos voisins nous réveillent tôt. C’est le couple « guigne ». Ces deux hommes retraités sont dans une belle série: jeudi soir, il y a trois jours nous écoutions la VHF canal 16 et nous pensions comprendre que des plaisanciers devaient abandonner leur navire. C’était eux. Un sinistre majeur à bord avec destruction de tous les réseaux électriques par le feu. Ils ont tout de même pu sauver leur Super Maramu et rentrer des Saintes pour attendre l’expert dans la marina de Pointe-à-Pitre. Cette nuit c’est la bouée, sur laquelle leur amarre avant porte, qui a lâché. Elle flotte gentiment le long de leur coque alors qu’elle devrait se situer à 10m devant. Si le vent n’avait pas maintenu leur bateau à distance du quai, c’est leur poupe qui aurait été bien abîmée. Alors à 4h du matin, branle-bas de combat, nous les aidons à sécuriser leur bateau à Camille. La journée va être longue…

 

6:00, Sarah part courir. 7:00 la boulangerie ouvre, 8:00 Cedric m’amène la pince à gros rivets, 8:30 la marina est réglée et tout le monde est à bord de Camille: nous allons passer la journée à l’ilet Gosier.

 

Quelques photos, une petite chasse en apnée aux lunettes tombées dans le port et nous voila toutes voiles dehors à tirer deux bords jusqu’à l’ilet. Finitions des bagages, du ménage, du Ceviche de Thazard et des dernières baignades avant de revenir s’entasser dans la voiture direction l’aéroport.

 

Tristesse, on a quitté Camille, on a fini notre voyage.

 

 

 

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On ne va jamais y arriver

Samedi 23 avril. 7:25, nous sommes devant la station essence de la marina de Point-à-Pitre. Ça devait ouvrir à 7:00, non ? 8:30, les pleins sont faits, on est maintenant cul-à-quai, au quai numéro 6, (non loin de là ou nous avions passé notre première semaine pour changer les réas) entrain de jouer des aussières. Et la journée rangement, récurage commence.

 

On se dit qu’on a le temps d’ici ce soir de préparer Camille à recevoir Ghislain et ses amis sous son meilleur jour. Jusqu’à ce qu’a 16:00, on les voit arriver sur le ponton… Une fois le sentiment de panique maîtrisé (le bateau ressemble à Verdun un jour de pluie), et les priorités révisées avec Ghislain (il a amené de la main d’oeuvre pour nous aider à nettoyer), ça s’est vite décanté à coup de Bières et de ti-punch.

 

Demain matin on retourne passer la journée au Gosier ! Repartirons-nous pour un tour ?

 

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Le temps nous échappe.

Vendredi 22 avril. On a décidé hier de dormir ce soir à l’ilet Gosier afin de pouvoir arriver tôt samedi matin dans la marina de Point-à-Pitre.

 

Ça veut dire qu’à part un peu d’école, une bonne dose de nage, snorkling autour du diamant, je ne tente ni kite ni surf. Trop de trucs à faire: faire briller les chromes, enlever les traces de rouilles qui reviennent déjà, etc…

 

Nettoyage de la cabine avant tribord, préparation des premiers sacs, il fait se rendre à l’évidence, ça sent la fin.

 

Et ces mecs qui m’arrêtent pas de passer à ras du bateau en foil, à fond les ballons avec un petit 12 noeuds de vent… Les « boules ».

 

15:15, c’est une bonne heure pour lever l’ancre direction le Gosier. Tout au Solent, les distances étant trop courtes pour mériter GV ou Gennaker.

On se fini la journée sur l’Ilet Gosier, là ou nous avions commencé, où nous avions fait notre premier bord sur Camille.

 

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Au revoir St-Anne, coucou Petit Havre ; Magnifique petit havre….

Jeudi 21 avril. Sur la carte, Petit Havre est prometteur. D’un coté deux plages bien protégées du vent avec un reef en pointe sur l’extérieur sur lequel la houle pourrait bien creuser en gauche ; et de l’autre coté, la pointe de la Saline, grande plage exposée plein vent et protégée du clapot par le gros massif corallien du Diamant. C’est d’ailleurs entre la Saline et le Diamant que se trouve la zone d’ancrage. Je vous la fait courte: spot de surf d’un coté, spot de kite de l’autre, bon refuge pour Camille avec spot de snorkling au milieu: ça me plait !

 

Il nous reste quelques shopping et dégustations de cocktails de jus de fruit à faire à Saint-Anne avant de partir. Nous aimons bien Saint-Anne aussi, d’abord car il y a très peu de voiliers qui s’y arrête hors sa baie est plutôt belle, son marché bien garni et ses plages assez variées. Il y a aussi l’école qui nous prend encore pas mal de temps.

 

Hier nous n’avions pas pris une seule photo. C’est la première fois, et je le regrette. On va essayer de se rattraper aujourd’hui.

 

C’est donc dans l’après midi que nous quittons Saint-Anne pour aller découvrir Petit Havre. Hop, on attrappe notre Thazard quotidient en sortant. On se demande si c’est bien là, Petit Havre, il n’y a personne. Pas un bateau ! Ça doit rouler ou bien ça dot être nul, on va quand même aller voir. Tiens, nous passons du coté des deux plages sous le vent et elles ont l’air charmantes, il y a même quelques surfeurs sur la pointe là ou mes espoirs portaient. Continuons vers l’ancrage. Le massif corallien offre une très bonne protection, les fonds sableux et assez profonds (3,5m) sont propices à une nuit sereine.

Le vent est faible, le kite ne sera donc pas de sortie. On lui préfère une session surf sur le Black Pearl, pendant que Tibor et Alwenna ballade le hollandais volant dans la baie et que Borromée et Sarah découvrent les plages adjacentes à pied. C’est chouette cet endroit.

Retour au bateau. Avec un peu de chance demain le vent soufflera et je profiterais du coté Saline. Sinon ce sera snorkling autour du Diamant.

 

La grande baie est protégée du béton et de la sur fréquentation par les falaises qui en couvrent la majeur partie du périmètre. Ajouter à ça l’absence totale d’autres bateau, on aime.

 

Ce soir il y a même un son et lumière: un hélico en stationnaire éclaire le pont d’un cargo qui file vers Point-à-Pitre, en passant tout près de la baie et nous écoutons, sur la VHF canal 16, les communication entre Dragon 971 et le CROSS. Ça se complique, il semblerait qu’en même temps, quelque part dans la nuit, des plaisanciers reçoivent l’ordre d’abandonner leur voilier et d’attendre les secours dans l’annexe. Mais que se passe-t-il ? Un feu à bord ?!

 

On est bien ce soir à Petit-Havre, sur Camille.

 

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Last Boget Day ; mais pourquoi yapad’vent ?!

Mercredi 20 avril. Nous sommes restés à Saint-Anne, nous avons une autre journée à profiter de Valery, Peggy, Anna et Camille. Ils repartent demain…
On avait décidé que ce serait kite-day today. On se retrouve à Bois Jolant, on y est allé en annexe en trainant black pearl, le hollandais volant et willy, comme d’habitude. Les enfants passent de l’un à l’autre tout en avançant et je m’étonne que nous n’en ayons pas encore perdu un…. Ça fait un joli petit train et comme il n’y a que deux voiliers dans la baie, je crois que nous avons été repérés…

 

Une tortue décapitée se trouve sur la plage, là où nous avons décidé de gonfler les voiles, les filles et les enfants continuent plus loin, sous les beaux cocotiers de cette jolie plage.
Ça sent le plan foireux, très peu de vent, deux types en manque chronique de kite, je sent qu’on va finir en dérive à la nage. Deux bords à l’arraché et la raison nous ramène sur le rivage pour attendre en vain un nouveau souffle. Valery a tout de même réussi a arracher un aileron de sa planche de surf de location à laquelle son propriétaire semblait tenir comme à la prunelle de ses yeux.Oreille-Oursins-Aileron: belle série, respect.
Allez on range tout et on va barboter avec les filles et enfants un peu plus haut dans le lagon. On aura définitivement pas eu de chance avec la météo, nous qui voulions tellement kiter ensemble sur les reefs de Saint-François, Sainte-Anne ou d’ailleurs….
On se console avec des gelatas vraiment exquises à St-Anne et notre dernière soirée se finie assis devant le club nautique, avec des enfants qui semblent profiter jusqu’au bout de la compagnie, du sable et de l’eau. On n’ira même pas boire une bière et un ti-punch sur Camille. Camille n’a pas de plage pour les enfants.

Note 1: Borromée nous fait-elle une insolation ? Ou est-ce une overdose de snorkling avec sa mère la nageuse infatigable ? Le Docteur Peggy l’a examiné sur un coin de plage et seule la fièvre semble être à l’origine de sa torpeur…. Espérons que ça passe.

 

Note 2: Pas une photo prise aujourd’hui. C’est vraiment pas bien, du coup je n’ai rien pour le blog…

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Back to Boget – petite oursinade podologique pour « oreille cassée »

Mardi 19 avril. Et pourtant Valery me l’avait dit mais je me raccrochais aux dernières prévisions (datant d’une semaine, époque révolue ou nous avions encore du 3G…) indiquant vent lundi et mardi. Et bien non, grosse déception, espérons qu’il y en aura mercredi….

 

Le temps de remettre l’annexe à l’eau puis sur ses bossoirs, de tout bien ranger, de petit déjeuner et nous partons avant 8:00 direction Grande-Terre, dans la baie de St-Anne. C’est là-bas que nous retrouverons les Boget pour la journée et, espérons, kiter.
Petit vent, grandes voiles, on met toute la toile disponible et nous filons à 7 noeuds GPS pour un léger 8 noeuds de vent réel. Dingue. On fini à 5 noeuds pour 6 noeuds de vent, je suis encore une fois impressionné par ce bateau.

 

Et hop, on ramasse notre Thazard, belle taille, beaux filets ; juste avant d’arriver à Saint-Anne.

 

Encore des évals et nous retrouvons Peggy, Valery, Anna et Camille pour une après-midi sur l’eau, dans l’eau et sur la plage. Et puis pas moyen de résister à ces petites vagues qui déferlent devant le club med, sur un joli parterre rocheux tapissé d’oursins noirs et d’oursins blancs. Valery maîtrise le paddle jaune (hollandais volant), je dompte le noir (black pearl) et nous arrivons à en prendre quelques belles jusqu’à ce que cela arrive… Il faut dire que Valery a chassé le moustique hier soir. Alors, nu, debout sur le lit conjugal, il a sauté haut et fort pour aplatir le dernier moustique au plafond et offrir à sa belle une bonne tranquilité d’esprit pour la nuit.. Et shlap, l’oreille est passée dans le ventilateur… Sérieusement ? Et oui, un bon coup de massue sur le coté de la tête et deux points de sutures cousus à domicile par le docteur Peggy, pour réconcilier les deux morceaux d’oreille.

Ça nous ramène au surf: car malgré le bon sens qui interdit lors des chutes toute interaction entre une partie du corps et le fond, Valery pense que ses chaussons lui permettent, pour pouvoir garder l’oreille au sec, de braver les interdits… Grosse erreur: il a fini les deux pieds hérissés.
Une belle coupure et les pieds fourrés d’oursins ? Oui, ça me rappel quelque chose…

Allez, demain il y aura du vent et on sortira les kites ! C’est décidé !

 

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Peeling day ; début des no-mores…

Lundi 18 avril. On s’était dit qu’on irait à St Anne aujourd’hui. Et ben mince alors parce qu’on a pas bougé. On est resté posés devant notre plage, notre baie, pas loin de notre ile. On dirait que personne ne démord de l’Anse Canot à coté, tant mieux, on ne voit personne ici et on est bien ainsi.

 

C’est un bon endroit pour avancer l’école et les évals, c’est un super endroit pour nager, entre le bateau et la plage, dans cette eau si claire. Et puis à la plage il y a peeling gratis. Une houle vient mourir en shore breack, les enfants ont sortis le body-board et sarah préfère le bare-bide. Le bare-bide, c’est se laisser monter et descendre la plage sur le ventre, au grès du ressac. Le sable est tellement doux que ça nettoie en profondeur sans douleur.

 

Une journée finalement aussi vite passée, et pourtant on l’avait consacrée pour prendre notre temps. Allez, demain on rejoint la famille Boget à St Anne, le tam-tam raconte qu’aujourd’hui, Valery a kité. Ici pourtant point de vent.

 

Pour finir les enfants décident de frotter la coque pendant que je nettoie en profondeur l’annexe remontée sur le trampoline afin de recoller les pads qui semblent de moins en moins tenir à la coque. Ça fait parti du voyage.

 

Note: Lundi aujourd’hui était le premier jour de nos « No-Mores ». No more mondays, no-more tuesdays, no-more wednesday, etc… Dernière semaine quoi. C’est peut-être pour ça qu’on a choisi de ne pas accélérer mais au contraire de ralentir. Surtout que le vent est absent et les navs au moteur….

 

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Toujours pétole, mais qui a éteint le ventilateur ?

Dimanche 17 avril. C’est par là qu’on est arrivé sur Marie-Galante, en confondant la silhouette de l’îlet du Vieux Fort avec celle d’un sous-marin.

Demain nous irons peut-être à Saint-Anne, aujourd’hui nous allons profiter encore une journée des eaux limpides de Marie-Galante.
Le temps est toujours au calme plat, opportunistes, nous nous ancrons juste derrière l’îlet. Personne. Tous les bateaux vont ancrer à l’anse Canot.

Évaluations, évaluations…. Nettoyage, nettoyage. Enfin nous allons explorer les fonds et quelle surprise !!! Un magnifique site, des petites crevasses sous marines, des petites grottes, des poissons à foison, une eau si claire. On y croise entre autres balistes royales, langouste et deux bons gros barracudas curieux de nous trouver ici.

 

Il est temps de se re-localiser plus près de la côte, mais refusant de nous mêler aux autres bateaux, nous allons le long de la plage de Vieux-Fort, vide et pourtant si belle. On retrouve notre solitude tant appréciée sous d’autres latitudes, même si quelques locaux viennent s’y baigner ou y pêcher.

 

On avait repéré la rivière dans la mangrove, nourrie par de multiples petits ruisseaux et se rattachant à la mer les jours de pluies abondantes. On peut y faire du canoé. Finalement le temps et l’heure ne permettront pas de voir les tarpons et les brochets qui y pullulent, nous abandonnons l’idée pour aller encore nous baigner.

 

Toujours pas de doigts coupé, ça m’étonne, pourtant tous les éléments sont à chaque fois réunis: une machette, des cocos insaisissables et une maladresse de renom. Encore 5x noix de coco débourrées, prête à nous régaler, et « même pas mal ».
Les noix de coco, c’est comme le poisson, par pur principe je n’en achèterais pas. Si on en veut on se donne les moyens de les prendre là où ils poussent. Et c’est bien meilleur comme ça.

 

On refait quelques cabrioles en famille avant la nuit, on frotte un peu le dauphin et c’est déjà beer-o-clock.

 

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Marie-Galante ; Kreol West Indies

Samedi 16 avril. Il s’agit de visiter l’île. On a la voiture (une logan depouillée), on a le pic nique, on a le plan (avec les chemins 4×4 clairement repérés).

Objectifs: points de vue, distilleries, chemin de l’esclavage (patrimoine historique, restes d’exploitations sucrières), et visite des petites bourgades.

9:30, la première dégustation de rhum commence. Nous étions seuls pour la visite des installations Bielle, nous sommes les premiers au bar. Ça tape le 59…. Sarah abandonne après la première lichette. Il y a ici 18 rhums différents, je rends les armes après le 2eme, la raison du père de famille surement….

 

La Logan se défend bien sur les pistes 4×4 et réservoir à vide: il faut savoir pigmenter ses excursions culturelles….

 

On a « tout vu », « tout sillonné », moi j’aime bien l’ambiance mi-rasta/mi-déchéance architecturale. On s’attendait à découvrir une Marie-Galante coquette, cultivant le souvenir riche des grandes exploitations et des grandes maisons, c’est plûtôt le théatre des maisons abandonnées, qu’elle soit anciennes ou en construction. Il y souffle comme un air de désolation dans les petites villes désertes en ce samedi après-midi. Ceci dit, c’est un endroit hors du temps, une vraie île, un bel endroit.
Les enfants semblent retenir le bon moment plage près de Capesterre et surtout les moulins à vent magnifiques.
Camille nous manque déjà, vite une partie de « Cramble » après la dégustation du « Scrable » et dodo.

 

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